À la découverte de mon diabète, j’étais sous Solostar, à 21 unités, injectée tous les
soirs à 19h. Pas très pratique en réalité car cette insuline lente est active
durant plus ou moins 24h, ce qui interdit tout retard dans l’injection si on
veut éviter des réajustements contraignant sur plusieurs jours.
C’est d’autant plus gênant lorsque vous vous trouvez au
milieu de 40 000 personnes sur la place de Jaude, lors d’une finale du
Challenge Européen de l’ASM. Pour trouver un endroit calme afin de faire votre
injection, c’est coton !
Mais lors de mon insulinothérapie fonctionnelle, j’ai
expliqué qu’en règle générale, les après-midi, j’étais relativement bas en
glycémie. Les médecins ont donc décidé de changer de Lantus et passer à la
Levemir, dont l’action est de 12h, avec une injection toujours à 19h. Les
retards sont donc sans risque de voir deux injections se chevaucher.
Et rapidement, j’ai pu constater de meilleurs résultats sur
mes taux glycémiques entre 12 et 19h.
Seulement, mes taux du matin étaient encore très hauts.
Souvent, je me retrouvais autour des 1.50, voire 1.70. Il me fallait les
ramener à 1.20, objectif maxi.
Ces taux un peu hauts impliquent des insomnies fréquentes
car je ne suis pas sujet aux hypoglycémies nocturnes, au contraire : j’augmente
mon taux glycémique dans ce laps de temps.
Voici donc les mesures que j’ai prises :
* J’ai progressivement augmenté ma dose de lantus, de 1 unité
à chaque fois, en observant les résultats sur deux à trois jours, jusqu’à
arriver à 24 unités qui me semblaient idéales.
* Je ne fais plus mon injection à 19h mais à 21h. Comme je
me lève relativement tôt, l’insuline lente agit toujours au moment de prendre
mon petit déjeuner, alors que le corps se réveille et active toutes les
fonctions.
* Sur le repas du soir, j’évite les aliments à haute teneur
en glucides, principalement le riz que je peux manger en salade, ou encore les
pâtes. En fait, le soir, mon repas se compose ordinairement d’une salade
composée avec, parfois, 150 gr de pomme de terre, le seul féculent que je m’autorise
et qui ne fait pas péter la glycémie durant la nuit. Le reste n’est que salade
verte, haricots verts, œufs, choux fleur, maïs (dont je n’abuse pas puisqu’étant
une céréale, contient pas mal de glucides, mais qui ne fait pas grimper ma
glycémie comme les féculents), betteraves, graines de chia…
J’ai ainsi remarqué qu’à un dixième près, ma glycémie
programmait mes nuits. Si j’allais me coucher avec un taux de 1.5 maximum, je
passais une nuit relativement bonne, sans réveils intempestifs. Mais suffisait
que je sois au-delà des 1.60, sans pour autant être en hyperglycémie donc, et c’était insomnie assurée, sauf au bout de
plusieurs nuits où la fatigue est telle qu’on ne se soucie même plus de sa
glycémie !
Ces salades me permettent donc d’avoir une glycémie assez
basse avant le coucher, sans pour autant tomber en hypo et ainsi avoir des
résultats plus satisfaisant au réveil. J’oscille désormais entre 0.90 et 1.20
au matin ; cependant, il y a toujours ce matin maudit où, de manière
incompréhensible, notre glycémie se dérègle et fait péter les records.
Rien ne peut être parfait dans le diabète…
Pour le problème d'une glycémie haute le matin c'est l'effet "on rising" décrit par le Docteur Bernstein dans son livre que je te conseille fortement 'Diabetes solution'. Chez chacun de nous nos organes dont notamment nos reins lâchent du glucagon (sucre) au moment de notre levé pour naturellement aider notre corps à se préparer aux premières activités de la journée. Chez les personnes non diabétiques évidemment cela est corriger par l'insuline du pancréas automatiquement. La solution est simplement d'utiliser une insuline en complément de type rapide comme l'Astrapid (un peu moins rapide que l'humalog) en injectant une dose au réveil, cela corrigera le problème.
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