samedi 22 avril 2017

Freestyle Libre remboursé !

Ça y est ! Enfin ! Après l'annonce de la HAS qui validait le remboursement du dispositif en septembre dernier, cette fois c'est confirmé : le Freestyle Libre sera remboursé par la sécurité sociale pour les diabétiques insulinodépendants dans les prochaines semaines.

Il s'agit d'une avancée majeure pour gérer au quotidien son diabète dans les meilleures conditions. Mais entre l'appareil et les capteurs que l'on change tous les 15 jours, il fallait compter 70€ pour le lecteur et 60€ par capteur, soit un coût de 120€ par mois rien que pour les patchs. Avec cette annonce de remboursement, plus de 300 000 personnes en France vont voir leur gestion du diabète changer pour un quotidien plus simple et agréable.

Je vous invite à lire l'article de la Fédération Française des Diabétiques.

vendredi 10 mars 2017

2 ans...

Aujourd'hui, ça fait 2 ans que l'on m'a découvert mon diabète. Je n'ai jamais eu de problèmes avec cette maladie, j’ai toujours accepté. C'est toujours le cas d’ailleurs. Du moins d'un point de vue médical. Les contraintes n'en sont pas pour moi, c'est une habitude. Au point de pouvoir oublier de faire mon injection d'insuline, persuadé de l'avoir faite.

Où j'ai plus de problèmes, c'est d'un point de vue relationnel. Ça fait un peu plus d’un an que j'ai subi de la discrimination de la part de soi-disant amis ( cf : Tu fais chier avec ton diabète !). Aujourd'hui encore, je suis empli de colère, d'un sentiment de vengeance. Mais ce n'est pas cela qui me préoccupe le plus.
Depuis quelques temps, je pense ressentir certains symptômes de l’hyperglycémie. Jusque là, je ne les ressentais pas. J'imagine qu'un diabète stable présente quelques inconvénients. Un léger mal de crâne et une sensation lourde.
Mais ce que j'ignore, c'est si ces hypers ne sont pas non plus à l’origine d'un mal-être bien réel. Si elles n’en sont pas responsables, elles doivent accentuer ce mal-être, comme si ça ne suffisait pas qu'on s'enfonce un peu plus.

Je déprime régulièrement depuis quelque temps. Je ne suis pas bien et j'ai pu constater les hypers à ce moment-là. Si elles sont un tant soit peu responsables, j'aurai une réponse même si ça ne changera rien. Ma vie n'a rien de palpitant. Chômage depuis plusieurs années, tentatives de reconversion avortée, puis est arrivée la maladie. Je ne mets rien sur son dos mais il faut se rendre à l’évidence : si déjà on ne veut pas d'un diabétique dans son cercle amicale, comment on l’accepterait dans le monde du travail ?

Je me suis renfermé. Je n'ai pas peur de sortir pour croiser de nouvelles têtes, je suis terrorisé, me renfermant encore plus. Je vis seul, je suis seul et parfois cette solitude me pèse.
Il m'est arrivé d'avoir des idées noires. Ça serait si simple de tourner la bague d'un stylo d'insuline rapide à fond et de tout balancer dans le bras.

Ce n'est pas la maladie qui est difficile à vivre. C'est tout ce qu'il y a autour. Et de ça, je n'en peux plus.