La chaleur a des conséquences sur nos glycémies. Mais ces
conséquences ne peuvent être anticipées au général. Chacun d’entre nous va
réagir d’une façon particulière, comme c’est toujours le cas avec le diabète,
même si certains pourrons dire subir les mêmes réactions.
Alors en ce qui me concerne, trois cas de figure, en sachant
que je supporte assez mal la chaleur.
Cas n°1 :
Je ne fais rien de ma journée, restant tranquille à regarder
la télé, lire un bouquin ou écrire, quoi qu’écrire, parfois, bouffe énormément
d’énergie.
Dans ce cas, la plupart du temps, je me retrouve aux
alentours de 1.4 – 1.5 au repas du soir, à jeun, bien entendu. Ce qui n’est pas
normal, vu que je suis d’ordinaire dans les objectifs, même si je ne fais pas
ma promenade quotidienne.
Cas n°2 :
Je fais de l’exercice modéré.
Comme la chaleur aurait tendance à faire augmenter ma
glycémie, un peu d’exercice va me permettre de retrouver un taux normal au
dîner. En général, je fais un peu de vélo d’appartement, entre 15 et 20
kilomètres, tranquille, sans pour autant m’empêcher de durcir la course. J’ai
même remarqué, en prenant ma glycémie en début d’exercice, puis en fin, que
celle-ci ne variait pas de beaucoup ou en tout cas, cet exercice ne me mettait
pas en hypo.
Cas n°3 :
Je force plus qu’il ne faut sur les exercices.
Et là, c’est l’hypo assurée. Si bien qu’un jour, j’ai fait
une hypo le matin et une l’après midi. Et il ne s’agit pas de forcer sur le
vélo d’appartement : une promenade ou simplement faire le grand ménage. On
ne prend peut-être pas ce ménage au sérieux mais ça brûle également pas mal d’énergie
sur une durée assez courte. Pourquoi soulever des altères alors que prendre son
balai suffit ?
Au final, s’il me semble avoir trouvé un juste milieu dans
mes activités estivales, ça reste une grande loterie où je dois redoubler de
prudence et observer au plus près mes réactions. Surtout que l’itf n’a aucune
incidence sur mes hausses de glycémies. C’est bien la chaleur qui intervient.
Définitivement... je déteste l’été !