mercredi 20 juillet 2016

Lantus et hyperglycémie au réveil




À la découverte de mon diabète, j’étais sous Solostar, à 21 unités, injectée tous les soirs à 19h. Pas très pratique en réalité car cette insuline lente est active durant plus ou moins 24h, ce qui interdit tout retard dans l’injection si on veut éviter des réajustements contraignant sur plusieurs jours.
C’est d’autant plus gênant lorsque vous vous trouvez au milieu de 40 000 personnes sur la place de Jaude, lors d’une finale du Challenge Européen de l’ASM. Pour trouver un endroit calme afin de faire votre injection, c’est coton !

Mais lors de mon insulinothérapie fonctionnelle, j’ai expliqué qu’en règle générale, les après-midi, j’étais relativement bas en glycémie. Les médecins ont donc décidé de changer de Lantus et passer à la Levemir, dont l’action est de 12h, avec une injection toujours à 19h. Les retards sont donc sans risque de voir deux injections se chevaucher.
Et rapidement, j’ai pu constater de meilleurs résultats sur mes taux glycémiques entre 12 et 19h.


Seulement, mes taux du matin étaient encore très hauts. Souvent, je me retrouvais autour des 1.50, voire 1.70. Il me fallait les ramener à 1.20, objectif maxi.
Ces taux un peu hauts impliquent des insomnies fréquentes car je ne suis pas sujet aux hypoglycémies nocturnes, au contraire : j’augmente mon taux glycémique dans ce laps de temps.

Voici donc les mesures que j’ai prises :

* J’ai progressivement augmenté ma dose de lantus, de 1 unité à chaque fois, en observant les résultats sur deux à trois jours, jusqu’à arriver à 24 unités qui me semblaient idéales.

* Je ne fais plus mon injection à 19h mais à 21h. Comme je me lève relativement tôt, l’insuline lente agit toujours au moment de prendre mon petit déjeuner, alors que le corps se réveille et active toutes les fonctions.

* Sur le repas du soir, j’évite les aliments à haute teneur en glucides, principalement le riz que je peux manger en salade, ou encore les pâtes. En fait, le soir, mon repas se compose ordinairement d’une salade composée avec, parfois, 150 gr de pomme de terre, le seul féculent que je m’autorise et qui ne fait pas péter la glycémie durant la nuit. Le reste n’est que salade verte, haricots verts, œufs, choux fleur, maïs (dont je n’abuse pas puisqu’étant une céréale, contient pas mal de glucides, mais qui ne fait pas grimper ma glycémie comme les féculents), betteraves, graines de chia…

J’ai ainsi remarqué qu’à un dixième près, ma glycémie programmait mes nuits. Si j’allais me coucher avec un taux de 1.5 maximum, je passais une nuit relativement bonne, sans réveils intempestifs. Mais suffisait que je sois au-delà des 1.60, sans pour autant être en hyperglycémie donc, et c’était insomnie assurée, sauf au bout de plusieurs nuits où la fatigue est telle qu’on ne se soucie même plus de sa glycémie !

Ces salades me permettent donc d’avoir une glycémie assez basse avant le coucher, sans pour autant tomber en hypo et ainsi avoir des résultats plus satisfaisant au réveil. J’oscille désormais entre 0.90 et 1.20 au matin ; cependant, il y a toujours ce matin maudit où, de manière incompréhensible, notre glycémie se dérègle et fait péter les records.

Rien ne peut être parfait dans le diabète…

1 commentaire:

  1. Pour le problème d'une glycémie haute le matin c'est l'effet "on rising" décrit par le Docteur Bernstein dans son livre que je te conseille fortement 'Diabetes solution'. Chez chacun de nous nos organes dont notamment nos reins lâchent du glucagon (sucre) au moment de notre levé pour naturellement aider notre corps à se préparer aux premières activités de la journée. Chez les personnes non diabétiques évidemment cela est corriger par l'insuline du pancréas automatiquement. La solution est simplement d'utiliser une insuline en complément de type rapide comme l'Astrapid (un peu moins rapide que l'humalog) en injectant une dose au réveil, cela corrigera le problème.

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